Les Mathématiques du bonheur
Einstein, pourtant bon en équation, n'était pas allé jusque là !
John Gottman est un mathématicien réputé de l’université de Seatle.
Mais c’est aussi un des quatre meilleurs psychothérapeutes américains paraît il.
Alors, quand j’ai découvert cet article du Monde Magazine daté du 17 septembre 2011, je n’ai pas résisté à la tentation de vous en parler.
Car, avouons le, les mathématiques et le bonheur ne sont pas deux domaines que l’on pense, à priori, à réunir ensemble.
Or le bonhomme à l’air de réussir au point d’être jalousé par les médiums et psychothérapeutes américains de toutes sortes.
Il faut dire que sa méthode a de quoi surprendre.
En effet, ayant réussi comme mathématicien de très haute volée, il a décidé de refonder la psychologie comportementale et amoureuse grâce à des outils et à des raisonnements mathématiques.
Partant du constant que Newton à expliqué le phénomène de l’attraction universelle, lui se fait fort d’élucider par calcul les mystères de l’attraction....conjugale !
Définir les équations de la fissions des atomes crochus et poser les bases d’une théorie générale du chaos amoureux...
Tel est son ambition apparemment réussie d’après cet article.
En résumé, très succins je dois le dire, ce chercheur se concentre sur les micro expressions de chacun de nos muscles notamment enregistrés par divers capteurs posés sur les oreilles, les doigts, la poitrine. Chaque seconde est codée selon une grille d’analyse d’une vingtaine de nos émotions.
S’en suit un calcul savant et des conjectures que je ne vais pas détaillés ici car trop ardu et trop long.
John Gottman affirme pouvoir ainsi prédire si un couple va se séparer ou non et à quelle date....
De tout cela, ce chercheur ressort que la principale condition pour qu’un couple perdure c’est que les conjoints soient plus amis qu’amants...
Je ne vais certainement pas, pauvre petit français rétif aux mathématiques que je suis, vous dire que ces calculs sont faux et que les résultats annoncés sont mensongers. Je n’en sais rien...
Mais en bon français aux racines aussi latines, je pense que ce mathématicien génial à oublier un paramètre dans ses équations...
L e temps....
Qui peut dire à l’avance ce qu’il sera dans vingt ans, ce qu’il pensera dans trente ans ce qu’il aimera dans quarante ? Qui peut dire que le conjoint traversera le temps avec la même évolution ?
Le bonheur n’est, pour ma part, pas plus "équationable" qu’il n’est définissable de manière universelle.
Il est, tout simplement, ou il n’est pas.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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